29 juillet 2011

Mekong road


Suos d'aye tout le monde
ca y est, j ai quitté Phnom Penh hier en milieu de journée, pour commencer mon petit periple le long du Mékong. J'ai demarré par 1 heure de conduite en plein déluge dans la mauvaise direction, puis une fois que ma boussole interne s'est remise a fonctionner, je me suis arreté aux alentours de 18h. je n'imaginais pas qu'il etatit aussi usant de conduire une moto mais bon, le corps va sans doute s'y habituer au fur et a mesure des kms parcourus.

Quand j'ai decidé d'arreter, impossible de trouver quelqu'un a qui faire comprendre que je souhaitais trouver une personne pour m'heberger pour la nuit, meme avec un mot ecrit en khmer sur mon notebook disant ''est ce que je peux dormir chez vous ?'' les gens n'étaient pas hyper chaud, par contre ils m'ont fait comprendre qu'un km plus loin, il y avait une pagode dans laquelle vivent des moines boudhites, et me disaient d'aller voir la-bas. J'avais deja entendu que les mongs ne refusaient jamais l'hospitalité quand ce n'est que l'affaire d'une nuit, du coup apres avoir montré mon mot au plus vieux des moines, j'ai pu me poser avec toute la communauté.

Pour ma premiere nuit de routard, j'ai donc dormi a l'ínterieur de la salle de priere, dans mon hamac protégé par une armée de boudhas.



De peur que mon hamac ne lache durant la nuit, les mongs avaient pris le soin de me poser ces coussins pour amortir la potentiel chute.
Ci-dessous, la décoration du plafond.
Pas de photos des moines, c'est interdit.


Sur la route, c'est riziere et champs de lotus a perte de vue.

Apres les criquets et les oeufs fécondés, les mygales fries.. un peu gluand, mais appetissant




Pork Pie 2 est chargé come un mulet, mais il avance plutot bien pour le moment, je fais du 65 km/heure en moyenne



Rien a dire, on a bien quitte PhnomPenh

19 juillet 2011

article en caoutchouc

Bientôt deux mois que je suis ici, et je ne sais plus quoi raconter sur le blog. La vie ici, ressemble malheureusement de plus en plus à une routine; même 7 types sur une moto ne me font plus lever un sourcil, c'est fou la vitesse à laquelle on s'habitue aux choses.  

Du coup, biensûr je pourrais encore et toujours prendre en photos ces gamins, ces couleurs, ces moines, ces scènes banales de la vie phnom penhoise qui, à mon retour quand je m'en souviendrai, me rappellerons à quel point elles étaient cocasses. Mais non, il ne me reste plus qu'une semaine ici et j'ai décidé de donner des congés à mon Panasonic. Il en a besoin car après c'est le grand départ pour la route du Mékong et quelque chose me dit qu'il va avoir du boulot. Pour l'heure, j'ai décide de profiter de chaque instant des derniers moments qu'il me reste à passer ici, et je crois que le meilleur moyen est de le faire sans caméra.
En attendant, je me dit qu'il faut bien nourrir le blog, donc voici quelques photos de mon dimanche. Le vice président de la fédération de rugby cambodgienne, qui bosse depuis plus de 20 ans au Cambodge dans l’hévéa-culture (plantations d'hévéas pour en exporter le caoutchouc), nous a invité avec quelques amis à visiter ses plantations.

J'espère que l'été est agréable et que vous profitez du bon temps
A bientôt


Sur la route, grand axe marchand... les transports de marchandises travaillent même le dimanche





  
Au départ, il faut creuser des mini tranchées pour pouvoir faire les pépinières.



 Ensuite, on remplit des sacs de cette terre rouge basaltique, réputée comme étant la meilleure pour ce type de culture. Une fois les sacs posés dans les tranchées, on mettra la petite graine germée puis, après la greffe, les sacs pourront être ou vendus ou utilisés pour la plantation.



Une fois les pépinières plantées, voici à quoi ressemblent les arbres après 10 ans. On commence à les saigner à partir généralement de leur 7ème année, tous les 4 jours.

La sève, l'une des matières premières les plus stratégiques du continent asiatique.

18 juillet 2011

pose avec photos

  
"Allez les deux frérots, on met bien les lunettes, on montre les photos et on sourit !!"

 

10 juillet 2011

Baignade interdite

Quand je photographiais ces enfants goûtant au plaisir de la baignade dans le plus simple appareil, je ne savais pas qu'ils leur étaient interdit de vaquer à de telles occupations, aussi innocentes soit elles. Je l'ai découvert, quand, après avoir imprimé plusieurs photos pour les offrir aux familles du quartier, j'ai donné à la maman de l'un des enfants ci-dessous un de ces clichés. A la vue de la photo, l'enfant devenait rouge de honte ou de peur, et la mère cachait du mieux qu'elle pouvait sa furie pour me remercier le plus poliment possible...oups








Après avoir fait trempette, expédition de la mort derrière le troupeau pour aller cueillir quelques lotus !






 " hum..manquent pas de toupet ces gamins tout de même...!!"

"....sales gosses..."


5 juillet 2011

Boeng Salang immersion

Salut à vous !

De samedi matin à lundi dernier, j'ai goûter à la vie au sein du quartier de Boeng Salang; je n'aime plus trop dire bidonville, même si c'est comme ça qu'il est qualifié ici. 
J'ai dormi chez la grand mère de Vuthni, l'ainé de la famille qui vit avec moi dans l'appartement (voir article Boeng Salang slum). Ces deux nuits passées au plus près des habitants n'ont pas été sans me rappeler certains souvenirs d'Afrique. Dès qu'il fait nuit, plus trop de lumière, mais autant de vie. Un brouhaha général avec en fond sonore, les mêmes chansons qui passent en boucle. Certains ont des micros et chantent en karaoké, activité très populaire au Cambodge.
Vuthny est resté tout le temps avec moi, ce qui m'a facilité le contact avec les villageois, étant donné qu'il parle le français. 
 On a partagé une natte et une moustiquaire pour dormir, même si le sommeil ne fut pas facile, ni a trouver, ni a garder, en raison de cette musique et surtout du concert de coqs qui commence aux alentours de 3h30 du matin.

Voici quelques photos supplémentaires prises dans ce quartier vraiment magique, ou chaleur de vie, partage et sourires restent les seuls maîtres à bord de ce jolie navire en carcasse, pourtant  si sale et si rouillé.




 Ci dessus, des mongs faisant la prière quotidienne de chaque villageois les accostant.


  Ci-dessus, devant la maison de la grand-mère de Vuthny (à gauche). Sur ma moto, les deux filles qui jouent les Brigitte Bardot sans bottes de cuir, sont les voisines d'en face, prises en charge également par Taramana




                                                                                    









 
 Le marché offre une diversité assez incroyable de fruits; sur cette table, litchi, rambutan et mangusteen.



  Vendeuses du marché, assises sur leur étable





6h du mat, c'est l'heure de la douche, prise devant la maison avec l'eau de la jarre, comme tous les habitants du quartier.

 Petite réunion matinale: ordre du jour: "c'est qui ce barang (blanc) qui est venu s'installer ??"

4 juillet 2011

Enquête sociale

Bonjour !
Voici quelques photos prises lors de l'enquête sociale que je réalise en ce moment auprès des 121 familles prises en charge par Taramana. 
Il y a 9 mois, l'association a lancé un programme d'approvisionnement en matériel pour les familles les plus démunies. Nattes, moustiquaires et commodes pour cuisine ont été les trois biens distribués. Les inégalités économiques (revenus) et sociales ( nombre de personnes vivant dans le foyer) étant très fortes au sein du bidonville, tout le monde n'a bien-sûr pas reçu les mêmes choses.

Pour l'instant, avec l'aide de Chanta, l'assistant social, nous faisons juste une enquête de contrôle pour vérifier que le matériel donné est bien utilisé et n'a pas été revendu; et, nous essayons de voir qu'est ce que l'on pourrait améliorer dans leur construction afin d'améliorer leur conditions (voir dernière photo).







 Ci-dessus, Chanta, dans une ruelle non loin du village. Certaines familles n'habitent pas au cœur même du bidonville, le long des rails. Ce n'est pas pour  autant que leur conditions sanitaires sont meilleures.




Ci-dessous, l'habitation de Chenda, un enfant de Taramana, qu'il partage avec  ses deux parents, un frêre et une sœur.

La saison des pluies arrivant, nous leur avons fourni cette bâche, afin d'étanchéiser au mieux l'un des quatres "mûrs". Taramana, aide à reloger les familles vivant dans les plus précaires constructions, Celle ci est sur la liste des priorités pour octobre prochain.  

3 juillet 2011