19 mai 2010

la fin

bonjour à tous
nous sommes en france depuis peu, on vous met les dernieres photos du voyage bientot, on prend le temps...

6 mai 2010

la vie belle à Agadir


Salut à vous

Comme vous le voyez sur la carte ci-dessus, nous sommes maintenant au Maroc, plus précisemment à Aouir, village situé au dessus d'Agadir, dans lequel nous sommes hébergés par Mr Brahim Cheick, connaissance indirecte de Papa Sub.

Comme nous vous l'indiquions précédemment, nous avons tenté la traversée du Sahara Occidental ( en verre foncé sur la carte ) en auto-stop, le tarif des transports en commun n'étant pas à notre portée pour ce coup là. Samedi matin, nous nous sommes donc pointés à la frontière mauritanienne, située en plein désert, en attendant que le bon Dieu et Allah fusionnent leurs forces divines pour nous venir en aide. Nous comptions surout sur l'amabilité des transporteurs marocains qui, pensions nous, auraient pitié de voir deux pauvres jeunes en sac à dos, le pouce levé au beau milieu des dunes de sables. On en a croisé, beaucoup, mais pas aucun d'entre eux n'avaient de place et/ou proposaient les mêmes tarifs que les compagnies de transports ( 600 dirhams pour 500 bornes ).

Apres deux heures d'attente, miracle ! deux montpelliérains arrivent au volant de leur 4x4 Toyota, et, apres une petite explication, ils nous font monter à bord de leur bolide. 30h plus tard et 146O km plus loin, ils nous déposaient à Agadir. Pour la petite histoire, nos sauveurs sont des retraités vivant au Sénégal durant l'hiver depuis 15 ans; passionnés tous deux de mécaniques, Christian, le mari, a participé à plusieurs reprises au Paris-Dakar ainsi qu'à tous les autres rallyes d'Afrique du Nord..

Arrivés à Agadir, nous avons donc été accueilli par Mr Cheick, berbère agé de 62 ans. L'appartement dans lequel il vit ( qui appartient à l'une de ses filles vivant en France, amie de Papa sub ) est très voir trop confortable pour nous ( nous ne sortons plus.. ), et comme vous pourrez le voir sur les photos, il était difficile de faire mieux concernant l'emplacement.

Tout va pour le mieux donc, même si en ces temps de sacre olympien, nos amis bordelais nous manquent.
Grosses bises

Vue du balcon




Jeune berbère rencontré devant la maison



Il n'y a pas que pour nous que la vie est belle




Marché d'Aouir


En blanc, l'appartement dans lequel nous sommes hébergés


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LE TAJINE


A plusieurs reprises depuis notre arrivée, nous avons eu la chance de goûter au fameux tajines marocains. Ci dessous, voici les étapes, très brèves:



En premier, viande, oignons, persil, ne pas lésiner sur les épices


ensuite, recouvrir de tous les légumes qu'il y a en stock


Rajouter d'autres épices pendant la cuisson


Servir sur une table sans couverts ni assiettes mais juste du bon pain marocain.

A déguster avec toute la famille

ci dessus, Brahim Cheick, à droite, avec son frère






30 avril 2010

Mauritanie express

Le désert mauritanien







Compagnie de transport qui nous a amené au Nord

Mr Seydou Traoré







Le marché de Nouatchott








Le fleuve Sénégal, frontière sénégalo-mauritanienne







Salam Alikum !

Au revoir l'Afrique noire, bonjour le Maghreb.

Apres avoir quitté Pikine lundi matin, nous sommes arrivés à la frontière sénégalo-mauritanienne le soir même, mais, le poste frontière étant fermé, nous nous sommes fait hébergé par l'ami de Seydou Traoré, un malien vivant en Mauriatanie rencontré dans notre taxi.
La frontière séparant Le Sénégal de la Mauritanie est un fleuve, le Fleuve Sénégal. Ainsi, pour "passer" en Mauritanie, nous avons du prendre l'une des trenataines de pirogues faisant l'aller-retour à longueur de journées. Apres des formalités interminablesn nous avons pu enfin rentrer dans ce pays à l'actualité repoussante.
Le soir nous avons été hébergé par notre nouvel ami, Traoré Seydou, marabout de profession. L'homme, tres gentil de surcroit, parlait tres mal le français et ne savait ni lire ni écrire. Du coup, il a pu profiter de notre présence pour pouvoir acheter une télé. La vie à Nouattchoot, capitale, n'étant pas tres agréable ( vent sableux, intense traffic, population moins accueillante..) et Sophie commencant à être bien malade, nous sommes partis apres 2 jours.
Le mardi soir, je suis allé voir la défaite de Lyon en Ligue des champions dans une des "salles canal+" de la ville; à la mi-temps du match, tout le monde sort pour aller prier sur le trottoir, le foot est universel mais pas sa façon de le vivre...
Durant notre dernier soir, alors que Sophie vomissait tout ce qu'elle pouvait ( ne vous inquiéter pas sur son état, elle va beaucoup mieux..), Mr Traoré a décidé qu'il lui fallait une photo de nous. 22h, on est parti pour prendre la pose chez le photographe du quartier, eh oui, dans les pays musulmans, la majorité des commerces reste ouvert juqu'à 1h du mat.
Nous sommes maintenant à Nouadibouh, ville au nord du pays, pour bientôt passer la frontière marocaine. Aprés s'être fait héberger durant deux semaines consécutives, nous avons décider de prendre une auberge, histoire de pouvoir bien se reposer, et de ne pas être obliger d'accepter les tournées de thé incessantes.. Les sous commencant à s'épuiser, on va tenter l'auto-stop pour avancer vers le nord du Maroc...
à suivre au prochain numéro

21 avril 2010

Bienvenue en terre de Teranga


Moment de relaxation pr la grand mere qui découvre la creme Nivea





C'est à cet instant que Mbay a demandé Sophie en mariage, en théorie, il peut vu que le Coran lui autorise à posséder 4 femmes


Yekini, le Roi des arènes sénégalaises


Au centreça lutte dur !







Les "cars rapides" de dakar, transports en commun


Les enfants de Daouda, notre ami de bamako qui nous a "envoyé" ici


la famille Modji


Aminata Keita avec sa petite fille, la mama qui nous a accueilli à Bamako



Bonjour !
Apres avoir quitté le Mali mardi dernier, nous sommes arrivés au Sénégal mercredi aux alentours de 11h après 1400 km et 30h de bus.
A Bamako, nous avons passé notre première nuit sur le toit d'une auberge pour ensuite avoir eu le plaisir de se faire héberger durant deux nuits par le voisin de notre couturier. Grâce à ce dernier, sénégalais d'origine, nous avons pu trouver une famille d'accueil à Pikine, banlieue dakaroise où nous nous trouvons actuellement.

Au moment d'acheter le ticket de bus à Bamako, on demande si il y a la clim ds le bus, réponse du malien: " souvent y en, souvent y en a pas" .. on le saura.
le trajet a été très long, beaucoup d'attente aux postes de frontière, et difficile de trouver le sommeil ds le bus, du fait de la présence de policiers qui stoppaient le car toutes les 30 minutes après avoir passé le Sénégal. Quand c est comme ça, on est obligé de descendre et attendre une bonne demi-heure le temps qu'ils inspectent le véhicule; et, passer de la chaleur du bus a la fraicheur de la nuit qd t es en train de commencer juste a trouver le sommeil, ça fait grogner..
Un stop qui nous a fait plus sourire, c'est quand, au milieu de nulle part, le chauffeur s'arrête et, en descendant du bus s'écrie " C'est l'heure de prier ! " .. 3 minutes après, le temps que tous les musulmans sortent leur brosse a dents ( avant chaque prière, les musulmans doivent se laver, les pieds, mains, dents et visage, de façon a être pur avant de parler a Dieu) et descendent, on se sentait bien seul dans le car.

Depuis, le départ du burkina, nous sommes avec Alexis et Katerina, un couple franco-portuguais, voyageant en Afrique depuis plus de 5 mois. On les a rencontré dans le bus allant à Bamako, et la bonne entente nous a pousser a rester tous ensemble durant cette semaine

Pikine
Nous sommes donc à Pikine depuis mercredi, et il est très
difficile de quitter cet endroit tellement le charme de cette banlieue opère sur nous. Ces rues ensablées, cette population respirant la joie de vivre et le climat, beaucoup plus doux qu'au Mali, nous ont incité a repousser notre départ de jour en jour.

La lutte
Au Sénégal, le football n'est pas le sport national, il est devancé par la lutte traditionnelle, véritable religion pour laquelle tous les sénégalais, et surtout les enfants, vouent un véritable culte. Ainsi, en marchant dans les rues, nous croisons toutes les 5 minutes des gamins de 4 a 15 ans en train de combattre; le crane plein de sable, pour s approprier le titre de champion de la rue.

L'Islam
Ici, comme dans la quasi totalité des endroits où nous avons été logé, l'islam est la religion dominante. La polygamie est vécu par chacun comme une normalité même si, après avoir discuté avec beaucoup de femmes, il leur est parfois très difficile de devoir partager leur mari.
Nous passons souvent devant des écoles coraniques, petite salle bombée d'enfants apprenant l'alphabet arabe sur des petites planches en bois et récitant des passages du Coran à leur maitre dans un brouhaha assourdissant.
A la maison, les journées sont marquées par la répétition des prières. Le grand père,80 ans et chef de famille, ne parle pas beaucoup et lit constamment son vieux Coran, c'est lui qui guide les prières quand ses enfants et petits enfants sont présents. Hier soir, nous avons eu notre première vrai discussion avec lui, un réel plaisir, un privilège même. Sophie parvient d'heure en heure a l'attendrir, en lui apportant du pain au chocolat ou en lui achetant du crédit pour qu'il puisse parler à son fils de Bamako...les sourires complices commencent à venir

Ici, la coutume veut que les petits enfants chambrent ou taquine constamment leurs grand-parents. Il est fréquent de les voir se parler très sèchement, sans aucun ton de plaisanterie. Ainsi, alors que l'on discutait avec le grand-père, la petite fille passe et dit "ne parlez pas avec lui, il ne comprend rien , il n a pas fait les bancs, c'est un idiot" réponse du grand-père en lui jetant un regard foudroyant: " bandit, tu veux qu'on se batte " et tout ça dans un sérieux irréel

Alexis et Katerina sont partis ce matin (samedi) pour la Mauritanie, nous essaierons de les retrouver au Maroc

Voilà pour cette semaine, nous devrions quitter les Sénégal lundi matin pour la Mauritanie

A très bientôt

19 avril 2010

Arrivés à Bamako



Salut à vous !

Notre séjour à Bobo-Dioulasso s'est terminé vendredi dernier. Durant une semaine, nous avons donc été hebergé par un couple québecois ( connaissance indirecte de NZ ) qui vit ici depuis plus de 3 mois, travaillant pour REVS+, une des plus grosses structures au Burkina pour aider les personnes séropositives ( voir article précédent ).
Notre travail au sein de REVS+ a été très simple, du fait de nos compétences limitées, nous avons pris les temperatures et tensions des patients puis aider Eve à mettre de l'ordre dans les quelques milliers de dossiers, afin de mieux gérer le suivi médical des patients.
Même si notre aide a été très modeste, nous retenons énormemment de cette semaine. Il m'est difficile d'écrire tout ce qu'on aimerait vous faire paratager sur " qu'est ce que le sida en Afrique", de peur de ne pas parvenir à refleter l'exact réalité. Il nous faudrait quelques heures pour vous raconter tout ça, et le fait d'avoir un temps limité et un clavier de seconde main ne m'encourage pas trop.
Ce qui est important de savoir, c'est que l'on a vu beaucoup de patients, qui, s'ils avaient été en France ou dans n'importe quel autre pays dits "riches", auraient été mis en soins d'urgence immédiatement après leur venu; au lieu de ça, on est obligé de leur dire, " votre santé va de mal en pis, prenez bien vos médicaments* et priez, priez beaucoup ". Ce qui est le plus révoltant c'est de savoir qu'une bonne partie des fonds d'aides envoyés par les occidentaux est détourné par les gouvernements africains pour construire des palais. Si vous voulez envoyer un peu d'argent, sachez que seul Sidaction reverse directement l'argent aux structures d'aides sur place, sans passer par les gouvernements; donc Sidaction ok, les autres, pas ok.

( * souvent, les patients n'ont pas les moyens de se payer les medicaments, dans ce cas, ce sont les infirmieres qui les achetent pour eux )

Si ça vous interesse, allez sur le blog d'Eve et Simon, dedans, ils écrivent beaucoup, et raconte leur quotidien de façon très poignante.

Nous sommes maintenant à Bamako, capitale malienne, et ce jusqu'à demain, puisque nous partons directement pour le Senegal et la Mauritanie en suivant. Nous allons zapper le Mali ainsi que le Senegal afin de découvrir plus en profondeur la Mauritanie et le Maroc, pays completement différents des autres pays d'Afrique de l'Ouest.

Donc à bientôt, et svp, allez sur le blog de nos hôtes québecois, c'est important de savoir...



Les biquettes étaient elles aussi du voyage..


La route pour Bamako

Eve et Simon en haut à droite avec Christelle et Awa de gauche à droite, deux infirmière de REVS+; Manue, 3 ans, est la petite dernière du couple quebecois



Sanou, un couturier en plein travail avec l'un de nos tissus





Les jeunes toubabous étaient tout heureux de pouvoir s'amuser avec nous