30 mars 2010

7 jours au Togo

Ca ne nous etait pas encore arrive ( dsl pour les fautes d'accents, clavier anglais du Ghana):
une crevaison sur la route



Jb en train de manger son repas du midi, en attendant le bus pr le Ghana.



Jeunes et moins jeunes croises lors d'une longue marche de 7h aux alentours de Kpalime.



Voici notre parcours depuis l'arrivee au Benin. Cotonou et Porto novo se trouve juste a cote de Ouidah. Nous avons passer les trois pre;iers jours de notre semaine togolaise dans les environs de Lome ( formalites pr visa ghana oblige), pour finir a Kpalime et passer la frontiere ghaneaise. Apres une nuit a Akosombo, ns sommes descendus a Accra, la capitale du Ghana.



Une coccinelle, perdu au milieu d'un village




Trois jours d'attente a Lome nous ont permis de nous balader plusieurs fois le long du grand marche multicolore de Lome.




Sophie sur son zem, sur le chemin de l'ambassade du Ghana, a Lome.


A Aveposo, 14km de Lome, capitale togolaise, nous avons rencontre trois jeunes break dancers, pas mal doues qui ns ont fait partager leur talent.

22 mars 2010

Derniers jours au Bénin














La Porte du non-retour.


Photo prise dans le mini-bus nous amenant à Ouidah.

Notre "chauffeur"


Femme revenant du marché du rivage pour approvisionner le marché flottant de la cité lacustre de Ganvié




Des enfants sur la "route de l'école"






C'est l'heure du goûter à l'école..




Mr Atondey, tout heureux de partager des moments avec l'un de ses petits-enfants.





Mardi 16 Mars, 18h, enfin, nous obtenons nos visas, et pouvons quitter Porto novo pour commencer notre périple béninois. Mais avant nous avons du dire au revoir à Mr Atondey, un grand monsieur, qui durant un peu plus d'une semaine nous a hébergé chez lui. Du haut de ses 80 ans, ce respectueux entrepreneur travaille toujours dans son entreprise de plomberie, il nous a fait visiter ses chantiers tout en nous faisat partager sa passion pour son travail.
Après l'avoir cordialement remercié, nous avons donc pris la direction de Ganvié, cité lacustre unique.

Vieille de plus de 300 ans, Ganvié a été crée par des villageois voulant échapper à leurs ennemies aquaphobes; aujourd'hui, elle compte plus de 30 000 habitants et est l'une des grandes attractions touristiques du pays. Las-bas, le stress et le bruit des grandes villes comme Cotonou laissent place à une tranquilité et un silence sans égal; seul le bruit de la pirogue glissant sur l'eau, et les appels des marchandes de fruits et légumes viennent perturber ce calme intense. Le seul ennui est que les gens n'aiment pas être pris en photo, et c'est compréhensible vu le nombre de touristes qui visite la cité, du coup nous avions cette désagréable sensation de visiter un "zoo" du fait de cette impossibilité d'échange avec les villageois.


Ensuite, nous avons pris le bus pour Ouidah, ville en bord de mer, connue comme étant l'endroit par lequel les esclaves quittaient leurs terres pour ne plus jamais revenir. Las-bas, nous avons emprunter la "Route des esclaves", longue de 4km, qui amène à la Porte du non-retour, édifice planté au bord de l'Océan, à l'endroit ou les bateaux français attendaient les esclaves pour aller les vendre en Amérique du sud contre de la marchandise.


Pour finir notre aventure béninoise, nous sommes allés à Grand-Popo, petit village longeant l'Océan, situé à quelques km de la frontière togolaise. Nous avons dormi deux jours durant, dans la tente face à l'Ocean dans une auberge gérée par une bande de rastas. L'auberge est fortement imprégnée de la culture rasta, avec ses peintures hautes en couleur rouge jaune verte, représentants les seigneurs du reggae.


Le dimanche matin, nous avons pu assister à la messe du village dans l'église située à deux pas de l'auberge. Toute petite l'Eglise, mais quel boucan! Avec ses tam-tam et sa batterie, les villageois ne s'arretaient plus de chanter, danser, crier, au rythme des percussions. Incroyable, incomparable avec les cérémonies occidentales ennuyantes à mourir.
Voilà pour cette semaine, nous sommes maintenant au Togo, petit pays situé entre le Bénin et le Ghana, et comptons rester là une petite semaine avant de resortir le dico d'Anglais une fois arrivés au Ghana.
On vous embrasse !

15 mars 2010

Bénin, capitale Porto Novo


LA bibliothèque, cause pr laquelle nous sommes ici. Nous avons eu des rendez vous avec les gens de la mairie pour leur faire bouger le c.. et essayer qu'un jour les enfants puissent bénéficier de efforts de l'Asso Grain de sable.


Cours de gym


Boubou, Vespa: le style béninois


Une classe de l'école de Kandévié




Couturiers au travail





Bonjour ou plutôt Afokadia! ( en fon, dialecte béninois )


Voilà un peu plus d'une semaine que nous sommes arrivés au Bénin. Partis dimanche à 6h du matin de Ouagadougou ( convoqués à 4h .. ), nous sommes descendu du bus à Abomey après un peu plus de 15h de trajet.

Arrivés sur place, 22h, heure locale; Sophie fait son bapteme de zem pour aller jusqu'au camping, et se brûle le mollet sur le pot d'échappement. les zem, se sont ces taxi-mob, il y en a partout au Bénin, on peut monter à deux dessus même s'il reste plus prudent d'en avoir un chacun. Pour 200 Franc cfa ( 2 franc français ), le zem vous dépose où bon vous souhaite. Le non-port du casque est bien entendu d'usage et les négociations vont bon train avant de monter.
Au Bénin, plus de 80% de la population circule en deux roues et mieux vaut avoir l'habitude de cet étrange traffic avant de s'aventurer seul sur les routes.
La journée de lundi a été marqué par la visite d'Abomey, capitale historique du pays recenssant un bon nombre de vestige du passé.
Le soir, nous atteignons Cotonou en en taxi; la Toyota 5 places dans laquelle nous avons fait la route se remplissait au fur et à mesure de notre avancée pour arriver à un pic de 10 personnes à l'interieur, 7 derrière dont 1 enfant en bas âge et 3 devant ac le chauffeur.
Depuis, que dire si ce n'est les heures d'attentes et d'enervement au bureau de l'immigration pour nos visas, la popularité incroyable et irréelle de Barack Obama ( une plage à son nom, des centaines de tissus à son effigie, même les caleçons et parfum Obama..), les milliers d'appels " Yovhos" ( blancs) par les petits et grands nous croisant.
Avant-hier, nous marchions tranquillement dans les petites rues, quand un bruit de fête a réveillé notre curiosité. Nous nous arrêtons et les habitants d'une maison nous invite à rentrer. Une demi-heure plus tard, ils nous avaient servit plats de riz au poulet, bière à profusion et sodabi, eau de vie de palme ( tres tres fort ). Pour l'anecdote, ils "fêtaient" le déces d'un oncle.
Enfin, l'autre soir nous sommes allés voir un match de foot sur grand écran en exterieur, il est vraiment intéressant de constater l'incroyable frénésie qui regne autour du peuple africain qd on parle de ballon rond. Quelle que soit l'equipe, le joueur, s'il y a un beau geste, une belle action, ils deviennent hystériques, sautent à pied joinds, lèvent les bras au ciel et crient à en perdre la voix. Non, vraiment, le foot les rend fou. Du grand spectacle !!!
Nous quittons Porto novo dans les jours à venir pour la suite de notre découverte du Bénin.
A bientôt !

6 mars 2010

Départ de Kunda et arrivée imminente au Bénin


L'asso n'est plus là, ms le boulot lui est resté avec nous !


Marie, 4 ans, un visage magnifique, et un caractère bien trempé. Quand, le soir, les djembés sont sortis, elle se positionne en face et danse non-stop dévoilant tt ce qu'elle a dans son sang et dans ses gênes. Cette petite est incroyable, vraiment, tte l'asso en est tombée sous le charme.



Nezabre !! ( Bonsoir en More, dialecte de Ouaga )

Nous quittons ce dimanche matin, 4h, la ville de Ouagadougou, pr Abomey au Bénin, en bus. Ns devrions arriver le mm jour aux alentours de 14h.

Après avoir dit au revoir à l'asso Grain de sable, nous avons vécu nos derniers jours burkinabés toujours ds la ferme pédagogique de Kunda, avec les ouvriers qui terminaient le chantier ( ça y est, il est bouclé ) et les villageois vivant sur place. Ces deux derniers jours étaient quelque peu particuliers et le vide se faisait sentir avec le départ des 19 bénévoles Grain de sable.
Ce matin, ns sommes allés rendre une dernière visite aux villageois de Kunda, à 5 minutes de la ferme, ns en avons profité pr goûter le Dolo, bière de Mill, LA boisson locale. Derrière deux énormes tonneaux remplis à ras bord, une grosse dame, tte de couleurs vétue, sert à ts les villageois des bols de Dolo, et quel plaisir de s'intégrer à la file d'attente.
Gros bisous, à bientôt

2 mars 2010

Kunda

Photo prise à la fameuse pompe à eau, installée en 2006 par ADC. L'eau est puisée à 65 mètres de profondeur, et il faut suer pr remplir son ou ses bidons de 20 litres.


Voici le groupe Grain de sable 2010, composé de 21 bénévoles.










Les chameaux du Sahel, sur lesquels ns sommes montés pr une balade de deux heures, inoubliable !





Bonjour tt le monde !

Nous sommes le 3 Mars et cela fait maintenant 20 jours que nous sommes arrivés au Burkina Faso.
Après avoir découvert les alentours de Ouagadougou (voir article précédent), nous avons retrouvé notre association, Grain de sable, qui a atterri le 17 février. Présente sur une durée de deux semaines pour une mission visant à participer à la mise en place d’un centre de formation dans une ferme pédagogique, Grain de sable a collaboré avec une asso locale, ADC (Aide au Développement Communautaire) pour la réalisation de ce projet.
ADC, qui a été crée en 1997 par quatre jeunes burkinabé, a pour vocation d’améliorer les conditions de vie des villageois autour de la capitale. Le financement et la réalisation des tous les projets d’ADC ont toujours pu se faire grâce à sa collaboration avec des associations françaises et belges.

Depuis une dizaine de jours, nous sommes donc dans le petit village de Kunda, situé à une trentaine de km de Ouaga, a aidé du mieux que l’on peut les quelques ouvriers déjà présents sur place (payé par Grain de sable). Les activités sont diverses : approvisionnement d’eau grâce à la pompe à eau créée par ADC il y a deux ans, ciment, remblai, transport et mise en place des briques, création d’un poulailler… et tout ça sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante (en moyenne, 40 degrés de 10 à 16h).
Ce centre de formation sera là pour aidé les villageois à apprendre à cultiver leurs terres et tirer profit de leur nouveau bétail payé par Grain de sable.

Ces journées de travail ont quand même été coupées par deux week-end durant lesquels Grain de sable a pu découvrir le Sud-ouest du Burkina avec les cascades de Banfora, puis le Nord avec deux jours passés dans le désert du Sahel à côtoyer les « hommes bleus », nom donné aux Touaregs. Les deux nuits passées à la belle étoile sur le sable et la balade à dos de chameaux ont été les grands moments difficile à oublier de ce week-end.



Le chapitre associatif se termine donc dans deux jours avec le retour de Grain de sable à Bordeaux. Quant à nous, nous devrions acheter des vélos le lendemain pour partir au Bénin dès Samedi en bus.



A bientôt !!!