30 avril 2010

Mauritanie express

Le désert mauritanien







Compagnie de transport qui nous a amené au Nord

Mr Seydou Traoré







Le marché de Nouatchott








Le fleuve Sénégal, frontière sénégalo-mauritanienne







Salam Alikum !

Au revoir l'Afrique noire, bonjour le Maghreb.

Apres avoir quitté Pikine lundi matin, nous sommes arrivés à la frontière sénégalo-mauritanienne le soir même, mais, le poste frontière étant fermé, nous nous sommes fait hébergé par l'ami de Seydou Traoré, un malien vivant en Mauriatanie rencontré dans notre taxi.
La frontière séparant Le Sénégal de la Mauritanie est un fleuve, le Fleuve Sénégal. Ainsi, pour "passer" en Mauritanie, nous avons du prendre l'une des trenataines de pirogues faisant l'aller-retour à longueur de journées. Apres des formalités interminablesn nous avons pu enfin rentrer dans ce pays à l'actualité repoussante.
Le soir nous avons été hébergé par notre nouvel ami, Traoré Seydou, marabout de profession. L'homme, tres gentil de surcroit, parlait tres mal le français et ne savait ni lire ni écrire. Du coup, il a pu profiter de notre présence pour pouvoir acheter une télé. La vie à Nouattchoot, capitale, n'étant pas tres agréable ( vent sableux, intense traffic, population moins accueillante..) et Sophie commencant à être bien malade, nous sommes partis apres 2 jours.
Le mardi soir, je suis allé voir la défaite de Lyon en Ligue des champions dans une des "salles canal+" de la ville; à la mi-temps du match, tout le monde sort pour aller prier sur le trottoir, le foot est universel mais pas sa façon de le vivre...
Durant notre dernier soir, alors que Sophie vomissait tout ce qu'elle pouvait ( ne vous inquiéter pas sur son état, elle va beaucoup mieux..), Mr Traoré a décidé qu'il lui fallait une photo de nous. 22h, on est parti pour prendre la pose chez le photographe du quartier, eh oui, dans les pays musulmans, la majorité des commerces reste ouvert juqu'à 1h du mat.
Nous sommes maintenant à Nouadibouh, ville au nord du pays, pour bientôt passer la frontière marocaine. Aprés s'être fait héberger durant deux semaines consécutives, nous avons décider de prendre une auberge, histoire de pouvoir bien se reposer, et de ne pas être obliger d'accepter les tournées de thé incessantes.. Les sous commencant à s'épuiser, on va tenter l'auto-stop pour avancer vers le nord du Maroc...
à suivre au prochain numéro

21 avril 2010

Bienvenue en terre de Teranga


Moment de relaxation pr la grand mere qui découvre la creme Nivea





C'est à cet instant que Mbay a demandé Sophie en mariage, en théorie, il peut vu que le Coran lui autorise à posséder 4 femmes


Yekini, le Roi des arènes sénégalaises


Au centreça lutte dur !







Les "cars rapides" de dakar, transports en commun


Les enfants de Daouda, notre ami de bamako qui nous a "envoyé" ici


la famille Modji


Aminata Keita avec sa petite fille, la mama qui nous a accueilli à Bamako



Bonjour !
Apres avoir quitté le Mali mardi dernier, nous sommes arrivés au Sénégal mercredi aux alentours de 11h après 1400 km et 30h de bus.
A Bamako, nous avons passé notre première nuit sur le toit d'une auberge pour ensuite avoir eu le plaisir de se faire héberger durant deux nuits par le voisin de notre couturier. Grâce à ce dernier, sénégalais d'origine, nous avons pu trouver une famille d'accueil à Pikine, banlieue dakaroise où nous nous trouvons actuellement.

Au moment d'acheter le ticket de bus à Bamako, on demande si il y a la clim ds le bus, réponse du malien: " souvent y en, souvent y en a pas" .. on le saura.
le trajet a été très long, beaucoup d'attente aux postes de frontière, et difficile de trouver le sommeil ds le bus, du fait de la présence de policiers qui stoppaient le car toutes les 30 minutes après avoir passé le Sénégal. Quand c est comme ça, on est obligé de descendre et attendre une bonne demi-heure le temps qu'ils inspectent le véhicule; et, passer de la chaleur du bus a la fraicheur de la nuit qd t es en train de commencer juste a trouver le sommeil, ça fait grogner..
Un stop qui nous a fait plus sourire, c'est quand, au milieu de nulle part, le chauffeur s'arrête et, en descendant du bus s'écrie " C'est l'heure de prier ! " .. 3 minutes après, le temps que tous les musulmans sortent leur brosse a dents ( avant chaque prière, les musulmans doivent se laver, les pieds, mains, dents et visage, de façon a être pur avant de parler a Dieu) et descendent, on se sentait bien seul dans le car.

Depuis, le départ du burkina, nous sommes avec Alexis et Katerina, un couple franco-portuguais, voyageant en Afrique depuis plus de 5 mois. On les a rencontré dans le bus allant à Bamako, et la bonne entente nous a pousser a rester tous ensemble durant cette semaine

Pikine
Nous sommes donc à Pikine depuis mercredi, et il est très
difficile de quitter cet endroit tellement le charme de cette banlieue opère sur nous. Ces rues ensablées, cette population respirant la joie de vivre et le climat, beaucoup plus doux qu'au Mali, nous ont incité a repousser notre départ de jour en jour.

La lutte
Au Sénégal, le football n'est pas le sport national, il est devancé par la lutte traditionnelle, véritable religion pour laquelle tous les sénégalais, et surtout les enfants, vouent un véritable culte. Ainsi, en marchant dans les rues, nous croisons toutes les 5 minutes des gamins de 4 a 15 ans en train de combattre; le crane plein de sable, pour s approprier le titre de champion de la rue.

L'Islam
Ici, comme dans la quasi totalité des endroits où nous avons été logé, l'islam est la religion dominante. La polygamie est vécu par chacun comme une normalité même si, après avoir discuté avec beaucoup de femmes, il leur est parfois très difficile de devoir partager leur mari.
Nous passons souvent devant des écoles coraniques, petite salle bombée d'enfants apprenant l'alphabet arabe sur des petites planches en bois et récitant des passages du Coran à leur maitre dans un brouhaha assourdissant.
A la maison, les journées sont marquées par la répétition des prières. Le grand père,80 ans et chef de famille, ne parle pas beaucoup et lit constamment son vieux Coran, c'est lui qui guide les prières quand ses enfants et petits enfants sont présents. Hier soir, nous avons eu notre première vrai discussion avec lui, un réel plaisir, un privilège même. Sophie parvient d'heure en heure a l'attendrir, en lui apportant du pain au chocolat ou en lui achetant du crédit pour qu'il puisse parler à son fils de Bamako...les sourires complices commencent à venir

Ici, la coutume veut que les petits enfants chambrent ou taquine constamment leurs grand-parents. Il est fréquent de les voir se parler très sèchement, sans aucun ton de plaisanterie. Ainsi, alors que l'on discutait avec le grand-père, la petite fille passe et dit "ne parlez pas avec lui, il ne comprend rien , il n a pas fait les bancs, c'est un idiot" réponse du grand-père en lui jetant un regard foudroyant: " bandit, tu veux qu'on se batte " et tout ça dans un sérieux irréel

Alexis et Katerina sont partis ce matin (samedi) pour la Mauritanie, nous essaierons de les retrouver au Maroc

Voilà pour cette semaine, nous devrions quitter les Sénégal lundi matin pour la Mauritanie

A très bientôt

19 avril 2010

Arrivés à Bamako



Salut à vous !

Notre séjour à Bobo-Dioulasso s'est terminé vendredi dernier. Durant une semaine, nous avons donc été hebergé par un couple québecois ( connaissance indirecte de NZ ) qui vit ici depuis plus de 3 mois, travaillant pour REVS+, une des plus grosses structures au Burkina pour aider les personnes séropositives ( voir article précédent ).
Notre travail au sein de REVS+ a été très simple, du fait de nos compétences limitées, nous avons pris les temperatures et tensions des patients puis aider Eve à mettre de l'ordre dans les quelques milliers de dossiers, afin de mieux gérer le suivi médical des patients.
Même si notre aide a été très modeste, nous retenons énormemment de cette semaine. Il m'est difficile d'écrire tout ce qu'on aimerait vous faire paratager sur " qu'est ce que le sida en Afrique", de peur de ne pas parvenir à refleter l'exact réalité. Il nous faudrait quelques heures pour vous raconter tout ça, et le fait d'avoir un temps limité et un clavier de seconde main ne m'encourage pas trop.
Ce qui est important de savoir, c'est que l'on a vu beaucoup de patients, qui, s'ils avaient été en France ou dans n'importe quel autre pays dits "riches", auraient été mis en soins d'urgence immédiatement après leur venu; au lieu de ça, on est obligé de leur dire, " votre santé va de mal en pis, prenez bien vos médicaments* et priez, priez beaucoup ". Ce qui est le plus révoltant c'est de savoir qu'une bonne partie des fonds d'aides envoyés par les occidentaux est détourné par les gouvernements africains pour construire des palais. Si vous voulez envoyer un peu d'argent, sachez que seul Sidaction reverse directement l'argent aux structures d'aides sur place, sans passer par les gouvernements; donc Sidaction ok, les autres, pas ok.

( * souvent, les patients n'ont pas les moyens de se payer les medicaments, dans ce cas, ce sont les infirmieres qui les achetent pour eux )

Si ça vous interesse, allez sur le blog d'Eve et Simon, dedans, ils écrivent beaucoup, et raconte leur quotidien de façon très poignante.

Nous sommes maintenant à Bamako, capitale malienne, et ce jusqu'à demain, puisque nous partons directement pour le Senegal et la Mauritanie en suivant. Nous allons zapper le Mali ainsi que le Senegal afin de découvrir plus en profondeur la Mauritanie et le Maroc, pays completement différents des autres pays d'Afrique de l'Ouest.

Donc à bientôt, et svp, allez sur le blog de nos hôtes québecois, c'est important de savoir...



Les biquettes étaient elles aussi du voyage..


La route pour Bamako

Eve et Simon en haut à droite avec Christelle et Awa de gauche à droite, deux infirmière de REVS+; Manue, 3 ans, est la petite dernière du couple quebecois



Sanou, un couturier en plein travail avec l'un de nos tissus





Les jeunes toubabous étaient tout heureux de pouvoir s'amuser avec nous

10 avril 2010

En route vers le Nord

Bonjour tout le monde

De retour au Burkina Faso depuis jeudi, nous logeons actuellement dans la maison d`une famille québécoise a Bobo-Dioulasso, deuxième plus grosse ville du Burkina

Depuis la parution du dernier article sur le blog, nous avons commence donc notre grande avancée vers le nord. Partis samedi en début d après midi de Cape coast, nous sommes arrives dimanche soir A Tamale la plus grosse ville du nord après avoir été loge chez la sœur de Mr Aisic samedi soir a Kumasi.

A Tamale, l heure tardive de notre arrivée ns a oblige de dormir dans une maison d accueil, sorte d hôtel a moindre cout. Des le lundi matin, ns avons repris le bus en direction de Labaranga, petit village musulman, place a 6km du Mole national Parc, endroit indique sur tout les guide comme étant LE parc a faire si l on veut observer de près des d éléphants.

Des notre arrivée a Labaranga, nous avons été accueilli par Oli et Hassan, deux jeunes proposant leur service pr nous guide jusqu’ au Parc. Tout de suite, nous nous sentions a l aise, et l accueil fait par les villageois nous a inciter à repousser la visite du Parc a un jour tellement nous nous plaisions a échanger avec les locaux. Ce village, 100% musulman, se vante d être celui sur lequel a été bâti la plus vieille mosquée d Afrique de l ouest, il y a de ca plus de 500 ans. Information étonnante qui ne demande qu’à être vérifier.

Pour de ce qui est cette journée avec les villageois, imaginer nous au pied d un arbre en train de cuisiner avec une trentaine d enfants autour de nous, tout curieux de voir des blancs, avec qui ensuite nous avons partage le repas ( très difficile a mettre en place ), puis imaginez ces mêmes enfants au dessus de nos têtes, nous tressant les cheveux, nous caressant les poils des bras et des jambes , et nous observant ce bizarroïde trou de nombril avec une curiosité sans pareille.

Le lendemain, la visite au Parc de Mole, a été une grande déception, du fait d une part de la présence d` un petit groupe d asiatique très bruyant, et d autre part de la absence d éléphants a l heure de notre venue. Rien a signaler et a retenir donc de cette expérience que nous attendions avec trop d espoir. Nous quittions quand même le village de Larabanga avec encore une fois des images pleins la tête.

Pour continuer notre avancée vers la frontière burkinabé, un australien vivant au Ghana depuis dix ans et faisait découvrir a son fils le pays nous a fait monter sur la remorque de son 4x4.

A Wa, dernière ville au nord ouest du pays, nous cherchions ou dormir quand Lambert, un jeune étudiant en économie, nous a tout naturellement propose de nous accueillir chez lui. Le lendemain, nous quittions le Ghana aux alentours de 12h pour arriver 300km plus loin, a Bobo, en début de soirée.

Nous sommes donc a Bobo, et ce, pour une durée d au moins une semaine a travailler avec Eve et Simon, deux infirmiers dans une centre de soins pour séropositifs. La structure pour laquelle il bosse depuis trois mois s appelle REVS+ ( www.revs.bf ) . Cette structure, créée en 1996, par une infirmière burkinabé a pour vocation, d`épauler les personnes atteintes du VIH grâce a la mise en service de soins médicaux et de soutien psychologique.

Nous avons commencer des vendredi; vêtus d une tenue d infirmier, notre boulot consiste pour le moment a prendre la tension et la température des patients.

la frontiere ghaneo burkinabe





coucher du soleil au terrain de foot du village






La vieille mosquee de Larabanga


Meme dans un tout village comme celui de Larabanga, les matchs de coupe d Europe sont retransmis



Sophie qui apprend a piler le yam, plat local











A la station de bus, Sophie mange son ptit dej


Mr Aisic